« Atteinte grave (...) aux libertés d’expression »
Le préfet des Alpes-Maritimes donne beaucoup de travail au juge des référés du tribunal administratif de Nice.
Il s’est en effet déjà opposé, à treize reprises successives, aux demandes de rassemblement à Nice, le samedi après-midi, « pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens » et à chaque fois, le juge des référés a finalement autorisé la manifestation.
À chaque rejet par le tribunal administratif, la préfecture était contrainte de verser 1600 euros aux différentes associations en cause.
Une association niçoise, "De Nice à Gaza", souhaitant faire enlever le drapeau israélien affiché depuis le mois d’octobre au fronton de la mairie, a également déposé un recours devant le tribunal administratif en mettant en avant le principe de neutralité obligatoire sur une mairie.
Le maire qui refuse d’enlever ce drapeau apprécie beaucoup les destructions, il a fait démolir le palais des congrès Acropolis, datant de 1984, et le Théâtre, un beau bâtiment recouvert de marbre gris, construit en 1989...