La Pologne vit un coup d’état démocratique d’une gravité effroyable
14 janvier 12:54, par AlexCorky21Moi ce que je trouve édifiant comme dirait le présentateur, c’est la duplicité des prétendus "libéraux". En effet dès qu’ils sont au pouvoir, ils se comportent exactement comme ceux qu’ils prétendent dénoncer, voire pire. Car si Orban par exemple se permettait ne serait-ce que le dixième de ce qui nous est décrit là, mais qu’est-ce qu’on entendrait pas ce serait le nouveau Hitler !
Mais en ce qui concerne la France vu que c’est le pays que je connais le mieux, il faut dire que depuis que Macron est arrivé au pouvoir, j’ai été assez choqué par l’attitude d’une bonne partie de mes contemporains. Car les gens sont en parole très défavorables au fascisme et à la dictature, mais en parole seulement. Car dans les faits, on a vu notamment lors de la période du COVID que beaucoup de gens s’accommodaient parfaitement du fascisme dictatorial. Seulement, ce fascisme dictatorial est beaucoup plus vicieux et malin et assez différent de ce que l’on a pu connaître lors du 20ème siècle, il est essentiellement technocratique, froid, et anti-humain, et cela est justifié justement par le fait de couper à la racine les tentations fascistes qui pourraient s’emparer de nouveau de la population.
Sauf qu’en fait une énorme confusion est entretenue entre le fascisme, la dictature, et la personnalité autoritaire. La majeure partie des personnes croient être contre le fascisme et la dictature, alors que ce n’est que la personnalité autoritaire que l’on leur a appris à craindre. C’est à dire que les hommes qui sont de vrais hommes avec des c*uilles sont perçus comme dangereux par la société, ce qui a souvent donné et qui donne encore lieu à des erreurs de jugement. Par exemple, il faut admettre que Jean-Marie Le Pen était la seule personnalité politique à réellement défendre la liberté d’expression ainsi que la démocratie (il était déjà pour le RIC dans les années 80), et lors de la crise du COVID, alors que tout le monde acceptait les mesures de restrictions de liberté, du moins au départ, le seul à s’être érigé contre cela et à défendre les libertés publiques était Alain Soral, ce qui est contre-intuitif pour la majeure partie de la société, dissidence y compris, car Soral est largement perçu comme un facho autoritaire insupportable !
Alors, il y a besoin de déconstruire certaines idées préconçues, y compris du côté de la dissidence qui a compris un certain nombre de choses, mais ce n’est pas pour autant qu’ils vont au bout du raisonnement. QUI a intérêt à tout cela et POURQUOI ?