La fin du chantage à l’antisémitisme
2 décembre 2023 15:40, par BéaUne conclusion légèrement rapide et étrangement catégorique. Le souhait que vous formulez sous la forme d’une affirmation définitive est loin d’être réalisé.
Concernant le niveau global de judéo-soumission propre à la France, qui reste un cas unique au monde par la quantité autant que par la « qualité », nous sommes très loin d’être sortis des ronces concernant la génération des enfants de boomers et pour celle de leurs parents n’en parlons même pas.
Les évidences historiques que vous développez pour démontrer l’absurdité de cette notion de peuple-race sont évidemment un premier pas de base, mais restera un point de détail de l’histoire de la repentance « républicaine » obligatoire à laquelle sont bercés les collégiens perdus dans leur manuel d’Histoire Fernand Nathan pendant le trajet qui les mène à la visite ritualisée de la porte en bois la plus célèbre de Pologne. En arrivant en âge d’aller aux urnes et après s’être abreuvés de média mainstream pas franchement catholiques, ils sauront voter aussi bien qu’ils pensent. Explications génomiques ou pas.
L’accusation d’antisémitisme ou plutôt d’anti-judaïsme (pour ne pas épiloguer sur le bien fondé étymologique du « sémitisme » réel) restera, ne vous en déplaise, l’argument privilégié des élus qu’ils soient sionistes ou non.
L’acquisition d’un tel totem d’immunité et du rayon paralysant qui l’accompagne est le fruit d’un long travail dont on trouve les racines bien avant 1945. Autant il paraît vain de l’utiliser sur des populations n’ayant pas été soumises à cette propagande depuis 80 ans, les péruviens des Andes ou les laotiens des rizières y sont peu sensibles ; autant concernant LE pays témoin par excellence dans lequel nous vivons, les niveaux de vérolage et de subvertion étant ce qu’ils sont je ne vois pas encore l’ombre d’un quelconque contre-pouvoir qui aurait la moindre chance de pouvoir s’en affranchir.
Et puis que deviendraient les hébreux revendiqués sans leurs antisémites ?
Il faut bien mettre de l’essence pour faire tourner le moteur… sur le modèle bien compris de SOS Racisme.
Et si Rony Brauman s’inquiète pour lui-même et sa communauté : qu’il arrête d’être juif. Cet homme semble suffisamment brillant et mature pour comprendre enfin la différence entre une appartenance tribale qui serait définitive en plus d’être obligatoire et un courant théologique ou spirituel dont chacun est libre de sortir à défaut d’y être entré de force et bien malgré soi.