En Italie, 20 millions d’italiens se sont rués sur les routes pour un week-end de trois jours. Le 2 juin, on fête la république. Une république qui a amputé leur pouvoir d’achat comme aucun régime en Europe ne l’a fait, hormis en Grèce. Comme disait Evola en 1941, lors d’une conférence en Autriche, c’est un peuple inférieur, inapte à incarner un idéal de grandeur. Mal chauffés tout l’hiver, laminés par l’inflation, asphyxiés par la pression fiscale, résignés par une croissance anémique de plus 20 ans, ils en sont réduits à ne manger bien souvent que des pâtes. Depuis 1999, le pays connaît une dégringolade sans fin. Les Italiens, encore loin d’avoir touché le fond de l’abîme dans laquelle les gouvernements d’une république corrompue et prédatrice les a précipités, se sont pris à espérer en un ralentissement de la paupérisation du pays avec l’arrivée au pouvoir de Giorgia Meloni. En réalité, Meloni ne fait que panser les plaies de la globalisation dans l’attente des 209 milliards promis par l’UE. Cette manne financière tarde à arriver car les réformes patinent. Meloni ne peut agir que sur le plan intérieur. Elle a ainsi restreint l’octroi du revenu de citoyenneté, et subordonné son maintien à 20 heures de travail social. Elle a empêché la réévaluation de la valeur locative des biens, ce qui aurait entraîné une hausse astronomique de la taxe foncière, transformée de fait en impôt sur le capital. Les Italiens veulent profiter de la vie pour oublier la répression à la Chinoise qu’ils ont subi avec la Covid. Comme les églises sont vides, qu’ils prient de moins en moins le Padre Pio ,qui ,après chaque miracle, était agressé la nuit par les mêmes démons qui se sont emparés de l’âme des dirigeants du pays, les italiens semblent tourner sur eux-mêmes et ne plus savoir à quel Saint se vouer. Padre Pio appelait les anges à la rescousse pour chasser ces agresseurs venus tout droit de l’enfer où le diable attend les mondialistes néolibéraux. L’Italie est un pays qui détient 70 % du patrimoine artistique mondial. L’église de chaque village est une œuvre d’art si aboutie qu’elle ne peut être que le résultat d’une transcendance. Le Pape aurait pu faire renaître la foi qui sommeille dans les profondeurs de l’âme du peuple italien. Il aurait pu être un accélérateur de l’histoire en affaiblissant le paradigme néolibéral, s’il avait appelé à remplir les églises, comme un défi lancé par le vicaire du Christ sur terre aux concepteurs d’une ingénierie