En psychiatrie, on voit plein de mecs qui sont clairement autistes voir schizophrènes légers, ils ont clairement un truc qui ne va pas dans leur tête génétiquement, neurologiquement. Mais ils ne veulent pas l’admettre, c’est trop dur.
Alors ils tentent d’expliquer leur mal-être en se donnant toutes les pathologies psychiatriques du monde, de la dépression au trouble bipolaire en passant par les paraphrénies, tout y passe tant que c’est juste psychologique et pas neurologique. Mais ça ne colle pas.
Et puis un jour ils ont une révélation : c’est une dysphorie de genre !
Bah oui, si je suis mal dans mon corps, c’est que j’ai le mauvais sexe, c’est évident !
On essaye bien de leur expliquer que tu ne peux pas avoir le "mauvais" sexe puisque pour qu’il y ait un "bon" et un "mauvais" il faudrait qu’il y ait un choix, et il n’y en a pas, mais ils n’entendent rien et s’habillent en clowns la semaine suivante, persuadés qu’ils ont trouvé leur raison d’être.
Spoiler : non, et ils finissent en dépression ou en suicide.