Les bénefs du CAC40 toujours plus lourds, le panier de la ménagère toujours plus léger
7 mars 2023 00:09, par Aymard de ChartresLa France de mon enfance joyeuse aux bosquets de Montfermeil où j’étais comme un coq en pâte entouré de mes contemporains majoritairement blancs de souche, des algériens en plus grand nombre parmi les émigrés maghrébins de première ou seconde génération, quelques tunisiens, marocains et juifs séfarades en moins grand nombre, mais pareils à nous tous.
Nous étions semblables et sincères en amitié et partagions les mêmes idéaux de justice, d’exactitude et de partage de souvenirs mémorables et de nos meilleurs moments en omettant pas d’évoquer nos soirées passées devant le téléviseur passant du noir et banc à la couleur.
J’encense ces souvenirs merveilleux de cette enfance non-troublée ainsi que les colonies de vacances inoubliablement gravées dans ma mémoire.
Je croyais dur comme fer aux grandes vertus de la république prétendument égalitaire et favorisant l’ascenseur social à l’instar de la justice distributive.
Après la fin du gaullisme social et les périodes qui lui ont succédé, plus concrètement quand le gouvernement socialiste est parvenu à prendre les rênes du pouvoir politique (Mitterrand I et II), c’est alors que les choses ont commencé à prendre un tournant inquiétant qui a correspondu à un déplacement du centre de gravité du pouvoir politique au seul bénéfice de la finance internationale. Le grand marché mondialiste d’ordre anglo-saxon avait envahi l’ensemble de l’espace économique, politique et financier en imposant un ordre de marche qui a balayé et paralysé progressivement et sûrement toutes oppositions sérieuses.
Sarkozy puis Hollande ont achevé le processus pour laisser place à une sorte de marionnette dépourvue de qualités et d’essence spirituelle et agissant sous l’empire d’un maître de l’ombre lui imposant un agenda politique conduisant par étapes successives à un populicide massif en règle.
Je n’arrive pas à croire que les français soient tombés aussi bas pour avoir défier tout bon sens commun et mis en péril l’existence de la nation en plaçant de tels ordures à la tête de la république des cuistres.
Je crois aussi à l’insincérité du scrutin présidentiel, à la dangerosité des grands médias d’opinions et à l’illusion démocratique des scrutins à dimension nationale qu’il faut combattre en se détournant des urnes funéraires faisant le lit de ceux qui nous gouvernent et tirent les ficelles jusqu’à la destruction complète de la nation et du peuple asservi.