Témoignage : Vers 2017, une proche qui traînait un tempérament exécrable et ombrageux, qui avait fait deux tentatives de suicide, s’était ratée de peu, arrive chez moi avec un sourire que je ne lui avais jamais connu : « Je viens de croiser Alain Soral dans la rue, vers Germain-des-Prés, il était au bras d’une &&&&, donc j’ai hésité, mais je suis allée lui faire la bise. Qu’est-ce qu’il est beau ! Et qu’est-ce qu’il est adorable ! C’est un signe. Je devais le croiser pour comprendre que la vie est un combat, quel homme bla-bla-bla... »
J’ai cessé d’écouter, car la meuf était morte de joie, donc en boucle pendant une bonne heure, avant que je ne lui demande de partir, ce qu’elle a fait en sautillant.
J’ai cru comprendre qu’elle chérit depuis des années, comme un trésor, cet instant fugace où son chemin a croisé celui d’Alain Soral, et qu’elle a décidé depuis lors, de supporter les imperfections de son existence.
Cette proche m’a réaffirmé que la pensée d’Alain Soral lui insuffle une envie de vivre qu’elle ne s’explique pas.