"Les mythes arabes sont restés oralement diffusés auprès du grand public, contrairement à la mythologie grecque, monopolisée par la bourgeoisie occidentale qui l’enferma dans les académies, les opéras, les théâtres et les romans."... phrase totalement ridicule et insultante ! Le mythes ont été précisément rayés de la carte dans le monde "arabe" par l’islam, qui était la nouvelle religion. Si un musulman croit au mythes pré-islamiques (grecs, romains, perses), c’est qu’il est un mécréant dans sa religion ! Quant à la bourgeoisie occidentale, elle n’a rien "monopolisé" ni "enfermé" dans ses "académies, opéras, théâtres et romans". C’est pas la peine de nous faire du Soros. L’Occident a précisément libéré dans ses académies et ses opéras les mythes qui avaient été occultés par le christianisme, ce que n’a pas su faire la bourgeoisie en terre d’islam. Quant à Pasolini, il faudrait vous demander ce qu’il est allé cherché au Maroc, comme tant d’autres artistes et intellectuels ! (il aimait les garçons).
Par ailleurs, rappelons que l’islam proscrit expressément les arts, les figurations et la musique qu’il considère comme de l’idolâtrie et du matérialisme : ça a sa cohérence et sa noblesse, mais faut assumer, et pas venir ensuite pleurnicher sur "l’art islamique". L’art a pu prospérer en Occident pour des raisons théologiques : "la querelles des images" au VIIIème siècle a été tranchée en faveur des représentations. Pour deux raisons : l’Incarnation a donné a connaître plus que la Parole de Dieu, mais aussi son Aspect, justifiant sa représentation (encore faut-il reconnaître l’Incarnation !) ; articulation adoration (à Dieu seul) et vénération (de l’icône), préfigurant l’articulation représentant-représenté sans laquelle il n’y a pas d’art.
L’art est un fruit extrêmement profond et impénétrable de la civilisation Occidentale, dans sa singularité (encore faut-il goûter l’art classique). Il n’a pas à être imposé aux autres, mais il n’a pas à être arraché à l’Occident. C’est d’ailleurs essentiellement l’art (classique, évidemment) dans toutes ses ramifications (musées, architecture, villes d’Italie, opéras, théâtres, lettres, etc.) que les gens du monde entier viennent admirer ici. Pour les paysages et les autoroutes, ils ont les mêmes chez eux.