La tête des enfants en début de spectacle ! Surtout celle des plus petits. Heureusement qu’ils sont dans les bras de leur mère. Les cris et larmes ne sont pas loin.
Ils identifient d’instinct la monstresse comme un méchant, ou du moins un danger. Par la suite ils se laissent persuader par l’autorité que sont leur mère et leur maîtresse. Mais sans enthousiasme. il y a un petit garçon bon élève qui récite sa leçon. Les mères semblent être de milieu peu instruit, souvent trop grosses, mais bienveillantes avec leur enfant.
Le dra-gueux s’arrange pour faire en sorte que des enfants déjà grands (pas trop effrayés donc, et accessibles à la trans-formation) le caressent, avec l’intermédiaire tissu et perruque et d’assez loin quand même.
C’est révoltant, surtout le discours final du dra-gueux qui prétend éduquer l’enfant à devenir comme lui : un fèque.
C’est une image de la femme (ainsi le croient les enfants, à cause du rouge à lèvres) totalement dégradée, propre à inciter à l’homosexualité des petits garçons et à dégoûter des fillettes de la féminité (si c’est aussi moche que ça).
Proposons le même spectacle à des enfants, sans leur mère ni père ni référent ni instituteur ou institutrice présents, sans autre adulte que ces dragueux.
Sans discours rassurant de personnes qu’ils connaissent.
Ils seront très mal à l’aise. Ils ne chanteront pas les chansonnettes et se tortilleront sur leurs chaises. Les bébés crieront si le drag les approche.
Les nouvelles BD tentent de rendre sympathiques les sorcières et autres monstres. Les enfants ne s’y intéressent pas. Ils aiment qu’il y ait des bons et des méchants clairement définis à l’aide de "stéréotypes". Sinon, schizoïdie, ennui.