"Athéna", le film gauchiste qui donne envie d’être droitard
17 octobre 2022 04:12, par MivilleUn des premiers grands moments de ma sortie de la matrice est d’avoir réalisé (très tôt, quand le monde francophone s’identifiait encore à la gauche face au redéploiement de l’idéologie néo-libérale anglo-saxonne, et sans l’aide d’aucun mouvement de droite dans ma démarche) que le film Z de Costa-Gravas, alors érigé au rand d’un des plus cultes ... avait tout faux.
Pour résumer le propos du film Z était à l’effet qu’une intervention américaine avait, en comptant sur des bandits issus du lumpen-prolétariat, de royalistes nostalgiques et d’affairistes sans scrupule de haut vol et traîtres à la nation, réussi à éliminer par l’assassinat et la violence toutes les bonnes personnes du gouvernement (ce que le film met en scène) pour couronner le tout d’un coup d’état mettant le pays en coupe réglée. Ce qui est en soi tout à fait plausible quand on connaît le plan Gladio, l’opération Condor et autres agissements des services secrets américains.
Sauf que dans le cas de la Grèce c’est l’inverse presque exact qui se produisit : les services secrets américains savent se servir aussi bien de la gauche social-traître que de la droite Western dans un pays sur deux qu’ils ont à mettre en coupe réglée.
En Grèce c’est la droite populiste royaliste qui représentait le noyau dur de la plus grande résistance à l’empire américain (qui favorisait la Turquie contre ce pays) et la gauche du clan Papandréou disposant des trémolos du chantre (pédophile) Théodorakis qui le bras politique des armateurs de bateau véreux le plus acquis aux intérêts américains qui se servaient de cette fausse gauche dans le strict but d’endetter le pays auprès des banques de NYC (en se servant de la forte communauté helléno-mafieuse qui s’y trouve) sans même donner de vrais programmes sociaux au peuple (mais seulement pour la classe politique intello des copains) : le coup d’état de 1967 fut un soulèvement populaire et populiste dont la toute première mesure fut, outre l’interdiction des signes et agissements culturels visibles de la décadence culturelle organisée (mouvement hippie, pédagogie non-directive, mise au ban du grec classique), l’incendie solennel sur la place Syntagma de tous les IOU, contractés pendant 10 ans de Papandréisme, de la dette extérieure impayable planifiée pour recoloniser le pays.
Costa-Gravas se sentit à ce moment imbu de faire un film entièrement à base d’inversion accusatoire à destination d’un public parisien surtout soixante-huitard et à désinformer en priorité.