Pédocriminalité : l’inquiétant essor des commandes de viols d’enfants en direct sur Internet
25 juin 2022 08:01, par H. K. DaghlianC’est peut-être une pure coïncidence, mais à chaque nouveau remous de l’affaire e-pstein, ils nous sortent un truc sur la pédocriminalité en ligne, histoire de dire "voyez les gueux, des détraqués vous en avez autant que vos dirigeants, ne jouez pas à la sainte nitouche", avec le petit bonus de faire croire, par extrapolation, que puisque c’est un phénomène marginal chez la populace, tout laisserait à croire qu’il l’est tout aussi chez l’élite.
Ce genre d’articles n’est rien d’autre que du vent et une manière de noyer le poisson. Pas un mot sur ce qui se passe ou s’est passé dans l’affaire de l’ex agent du « maussade » alors qu’il y a à boire et à manger.
Je ne dis pas qu’il n’y a pas de crevures qui se touchent sur la torture de jeunes enfants, mais de là à en faire un phénomène de société avec un titre aussi putassier (au demeurant, digne de BFMWC), c’est fort de café.
Tout est biaisé et sent la mauvaise foi dans cet article, à commencer par la hausse de 6 à 27 commandes, ce qui en pourcentage donne quand même une hausse considérable, mais sur les faits 27 pauvre types sur une population de plus de 60 millions, bien sûr, en évitant soigneusement de compter ceux qui se servent sur place et qui font partie de la haute (coucou Hunter, si tu nous lis).
Ensuite, ils refont le coup du "dark web" qui, par miracle, assure l’anonymat à toutes sortes de sociopathes et qu’il y est impossible d’identifier les criminels, alors que dans le fait, pratiquement un type sur deux qui y trainent fait partie du renseignement, d’autant plus qu’il s’agit de commandes facturées, donc qui passent par des banques avec toute la traçabilité nécessaire (à moins qu’ils envoient leurs shekels par lettre recommandée). Le fait de citer le dark web permet aussi d’éviter soigneusement d’être factuel et de citer des sources, ce qui, pour un menteur professionnel, est du pain béni. C’est du niveau du ouï-dire.
Enfin, et la question à un million de shekels, c’est pourquoi en parler maintenant alors que l’actualité foisonne de faits divers tous liés à la quéquette ?
Quand le doigt montre la lune, l’imbécile regarde la lune, le sage lui, regarde qui pointe le doigt.