Quand un juge se faisait tribunal de l’histoire… de la Seconde Guerre mondiale
6 juin 2022 22:16, par PhilaforceMerci Maître pour cet article pertinent.
Sur ce sujet délicat, pour faire court :
1- le 26 avril 1983, la première chambre de la cour d’appel civile de Paris, section A (président Grégoire), rendait un hommage appuyé à la qualité des travaux du Professeur. Elle prononçait, en effet, qu’on ne pouvait déceler dans ses écrits sur les chambres à gaz aucune trace de légèreté, aucune trace de négligence, aucune trace d’ignorance délibérée, ni aucune trace de mensonge et que, par voie de conséquence, « la valeur des conclusions défendues par M. Faurisson [sur les chambres à gaz] relève donc de la seule appréciation des experts, des historiens et du public » ;
2- Suite à une série déconvenues des « experts » et autres historiens sur le terrain des preuves factuelles (dont les procès de Toronto, par exemple), arrive la loi Gayssot : contester, même débattre, publiquement de l’existence des chambres à gaz homicides devient un délit (le législateur se substitue au juge) ;
3- De votre côté, vous démontrez et concluez « (…) La loi Gayssot n’établit aucune conclusion qui s’imposerait aux historiens (…)
Dans ce cas, quelle est / serait la marge de manœuvre des historiens « révisionnistes » pour étayer leurs thèses sans risque de poursuite juridique ?
Merci.