Le ministre de la Défense russe annonce le premier "Congrès international antifasciste"
2 mars 2022 20:43, par mauduit
Dans le style de Georgi Dimitrov M.
Apprécions : C’est beau, c’est grand, c’est courageux de se dresser contre le fascisme soixante-dix-sept ans après l’écrasement de l’Allemagne nationale-socialiste et de l’Italie fasciste. Admirons : Un monde agonisant, façonné par les vainqueurs de Potsdam comme celui de l’entre-deux guerres le fut par ceux de Versailles, se jette encore à la tête les épithètes disqualifiantes de nazis et de fasciste. Mais par-delà l’épuisement idéologique évident des uns et des autres et leurs ressassements rituels (et efficaces ?), ce quasi-réflexe ne révélerait-il pas aussi et surtout la permanence d’une question latente, rarement abordée frontalement ? Un écran sémantique qui sert de toile de fond, voire de camisole, à la pensée des Européens modernes (Russes compris) ? Quelle question ?
Pas la question nationale, pas la question autoritariste, pas la question socialiste, non, celles-là on peut en débattre, mais une autre question...
Je ne m’attendais pas à cette question.