Dans le monde d’avant, les gens normaux se moquaient d’eux...
4 janvier 2022 11:35, par SamWang[ 1/2 ]
J’ai vu la vidéo entièrement. À la lecture des quelques 50 commentaires publiés à l’instant où je rédige, je pense que très très peu l’ont fait, vu le nombre de fadaises racontées. Ceci étant, chaque commentaire publié ici constitue un témoignage en soi et beaucoup d’entre eux contiennent quelques pépites pour qui prend de la hauteur et réfléchit.
Je vais donner quelques informations tirées de la vidéo, permettant de mieux en tirer profit.
Le tournage a duré 2 ans, de 2010 à 2012 (cf. à 1:27:54). Sont présentés les témoignages de trois groupes humains distincts (en terme de personnes, de projet de vie et de position géographique) :
il y a un couple nomade (c’est plus un objectif qu’une réalité vécue, la sédentarité s’imposant sur plusieurs années par contrainte, notamment financière) dont l’homme a vécu une expérience de mort imminente — EMI, alias NDE en anglais — à l’origine de son nouveau choix de vie. Leur discours n’est pas creux... Parmi les enseignements que j’en tire, il y a leur découverte graduelle — au fil de quelques années — de l’abondance disponible par la cueillette. Entre autre, ils accueillent des gens (qui découvrent ce couple par le bouche à oreille) pour leur transmettre sur 2 jours leur savoir faire en terme d’identification des plantes comestibles. Leur projet n’est pas survivaliste, mais d’émancipation par rapport à l’ennui du travail, de recherche de sens, et ils témoignent être comblés.
il y a un groupe — fondé notamment par une sexagénaire adepte des yourtes — s’étant donné pour charte de refuser que des personnes fument, boivent, ou mangent de la viande dans l’éco-hameau qui est constitué. Le projet a bénéficié du soutien administratif et moral d’instances administratives locales, dont la marie du village voisin. Parmi les intérêts des témoignages des membres de ce groupe, je retiens les liens croissants avec les villageois et la solidarité qui s’est manifestée à l’occasion d’une tempête qui a emportée deux yourtes (plusieurs villageois, 7 il me semble, sont venus aider gracieusement) ; je retiens la qualité des intentions en matière d’harmonie des rapports humains, avec notamment des moments privilégiés organisés pour favoriser pour chacun l’accueil de son ressenti par le groupe. Il y a de nombreuses activités pour faire vivre le groupe, dont la construction de yourtes à plusieurs, dans une phase initiale, et dont l’exploitation agricole en permaculture et la vente de produits qui en sont issus.
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