Je me demande si la population française n’est pas en train de constater ce que Dieudonné a découvert il y a une vingtaine d’années. C’est à dire que le peuple français a été élevé dans les droits de l’homme et fait preuve d’une grande générosité, mais aussi d’une certaine forme de naïveté. Du coup, ils s’imaginent avoir le droit de faire référence aux pires heures de l’histoire, d’autant que toute leur culture populaire est imprégnée du souvenir de la Shoah, avec le journal d’Anne Frank, les films comme la Liste de Schindler, etc... Et là on leur dit quoi ? Vous n’avez pas le droit ! (Mais QUI a le droit alors ?)
Et si je fais le parallélisme avec Dieudonné c’est que au départ lui aussi était un antiraciste sincère et puis il a souhaité faire un film sur l’esclavage qu’on a refusé de lui financer au niveau du CNC.
En fait, Alain Soral avait très bien résumé la situation lors du premier numéro du Grand Reset. Le problème c’est que le peuple français est trop gentil au sens goy du terme, c’est à dire profondément de gauche dans ses fondamentaux anthropologiques. Or, il y a dans ce pays un certain groupe de personnes qui constitue en vérité la vraie extrême-droite, mais qui a passé tout ce temps-là à se cacher derrière des masques. Et si on ne peut pas se référer aux pires tragédies de l’humanité afin d’éviter qu’elles se reproduisent, à quoi aura donc servi tout ce sketch autour de la repentance ?