Morts du covid au Portugal : 17 000 selon les organisateurs, 152 selon la justice
13 juillet 2021 17:01, par UnLusophoneJ’ai pris la peine de lire l’intégralité du jugement. Retenir exclusivement le chiffre de 152 décès COVID-19 est ridicule et signifie passer à côté des informations croustillantes de ce jugement.
En effet, les requérants demandaient à la justice de statuer sur 16 points précis n’ayants obtenu satisfaction auprès de l’administration compétente dans les délais prévus par la loi et ce en vertu du droit d’accès à l’information des citoyens prévu en droit portugais.
Les requérants demandaient notamment copie des études scientifiques (utilité des confinement, utilité et absence de nocivité des masques, utilité et non nocivité des vaccins à court, moyen et long terme, mappage du code génétique du virus, utilité de la distanciation social, etc...) et des données scientifiques pertinentes (cycles PCR, fournisseurs de test, validité des test) ayants permis à l’administration compétente, et donc l’Etat, de se prononcer sur les mesures anti-covid et ainsi d’ordonner leur application au Portugal (points I à X et XIII à XV).
Le juge affirme que l’administration ne possède AUCUN des documents demandés (études scientifiques peer-reviewées) par les requérants sans se prononcer, puisque ce n’était pas le sujet, sur la validité (légale) des mesures prises par l’Etat ou leurs fondements scientifiques. L’administration avait fourni la même réponse après les délais prévus par la loi et après la demande civil formulée par les requérants à la justice.
Il affirme, en réponse aux points XI et XII de la demande, sur la base des données extraites du système SICO qu’il y a eu uniquement 152 autopsies qui confirment sans aucun doute la cause du décès en rajoutant des subtilités pour une trentaine de cas. Pour les autres personnes décédées, il n’y a pas eu d’autopsie, néanmoins le juge affirme qu’il n’y a pas de motif, inclus à la demande des requérants, permettant de douter des affirmations de l’administration.
En conclusion, le juge s’aligne sur l’administration compétente et affirme que la demande des requérants dépassent le cadre prévu par la loi de droit d’accès à l’information des citoyens puisque les requérant ne démontrent pas l’intérêt public d’accès aux informations demandées et par conséquent il considère que la démarche des requérants est inutile et donc la classe. Les requérants doivent payer tous les frais de justice, soit 30’000,01 EURO.