La souffrance élève-t-elle ? Johnny Cash contre Michel Houellebecq
15 avril 2021 16:45, par Dantonk
Michel Houellebecq traduit la longue désincarnation du boomer qui se prend pour un dandy de centre commercial se perdant dans les transgressions autorisées (sex, drugs and rock’n’roll). Il est vampirisé par les bourgeoisies transnationales qui ont détruit la nation.
Johnny Cash traduit la souffrance du petit blanc qui essaie de survivre en se réappropriant un peu d’authenticité illusoire, un peu de religiosité perdue, un peu de dignité foutue alors même qu’il est réduit à l’ordure bien réelle. Il se bat pour : travail, famille, country (Cajun Tang).
Il y a eu beaucoup de péroraisons "natio" sur milles espoirs de remigration, de limitation de la décadence, de retour à une chère patrie.
Et, comme certains l’avaient anticipé, on se réveille douloureusement blancs-crasses (white-trash) ! Et plus que jamais vampirisé par les bourgeoisies transnationales.