remarques en vrac :
Jean Piaget doit être relu de façon critique à la lumière des plus récentes expérimentations en psychologie du développement. Il disait que la numération venait assez tardivement, vers 6 ans. Or on sait désormais que même les nourrissons se surprennent d’une opération simple erronnée (S. Dehaene). Cela relativise ceux qui comme Freud affirmaient que toute la pensée est dépendante de la culture.
le LGBTisme peut être compris comme un calcul libéral rationnel, du point de vue des super-élites, dans le sens où cela leur permet de canaliser la décadence à leur profit. L’invention de la catégorie "SIDA" en 1982 et son faux coupable "VIH" en 1984, a mis un coup d’arrêt très net à la révolution sexuelle, du moins dans son côté transgression totale (il faut une capote). Par le biais des assoces, cette révolution fut récupérée dans "la lutte contre le Sida" qui elle-même a été récupérée dans l’absurde "mariage gay". Cette dialectique se voit mieux aux États-Unis qu’en France. Elle permet d’expliquer ce paradoxe : alors que l’institution patriarcale est quasi détruite, le système capitaliste s’en est très bien sorti.
un élément qui n’est pas abordé, qui explique rationnellement la déraison manifeste dans les crises d’hystérie féministes et végan, c’est l’influence inouïe des jeunes femmes dans nos sociétés d’individus atomisés. 50% des électeurs sont des femmes, et sans doute autant parmi les pigistes non chômeuses, or ce sexe n’a ni les mêmes intérêts (le siècle du suffrage féminin est celui de l’État-providence) ni le même câblage neurologique (ce qu’on constate tous les jours). Quand elles sont sérieuses elles abordent les choses sous une forme quasi-religieuse, d’où le retour du blasphème (P.C.). Tant que des hommes organisés ne reprennent pas en main l’information (donc l’esprit) et l’action politique, on laissera une faille béante à nos ennemis.
C’est toujours un plaisir d’entendre un penseur de la globalité.