En réalité la posture consistant à tester tout le monde et qui fut étrangement soutenue par certains professeurs qui pourtant ne sont pas du côté obscur, est également absurde. En effet, d’une part les faux positifs sont si nombreux que par eux mêmes ils satureraient inutilement le système médical... C’est bien simple : si par exemple seulement 1% des testés sont faussement positifs cela fait 600000 personnes sur 60 millions ! Énorme ! D’autre part être positif quand on n’a pas de symptôme c’est normal en période épidémique ! Les virus circulent absolument partout et le fait de ne pas être malade ne signifie pas que l’on ne porte pas le virus ou que l’on ait jamais été en contact avec lui ! Quand au sein d’un foyer une personne chope la grippe, tous les membres de la famille seront porteur du virus y compris ceux qui ne sont pas malades ! Donc à moins de vivre en pleine cambrousse et ne jamais sortir de chez soi, en période d’épidémie l’écrasante majorité des gens auront été porteurs du virus à un moment ou un autre, y compris, insistons sur ce point, ceux n’ayant jamais développé de maladie. Ceci explique l’absurdité des tests appliqués à l’ensemble d’une population. Les tests ne devraient être réservés qu’aux gens malades, c’est à dire développant les symptômes d’une infection, si l’on souhaite identifier le virus exact responsable de la maladie.