L’inspiration biblique du sionisme : entretien avec Laurent Guyénot
7 décembre 2020 14:12, par La Rochejaquelein@Laurent Guyénot.
C’est un bel exposé pour une lecture littérale, mais il y a au sein du judaïsme trois autres lectures possibles. Cet ensemble de quatre lectures se nomme Pardes qui veut dire paradis.
PRDS
Peshat : Le sens simple, la lettre. Celui commenté ici.
Rémez : Ce à quoi le texte fait allusion. Son interprétation intellectuel
Dérash : Le sens profond.
Sod : Le sens secret seulement accessible par la prière, échappant au catégorie du logos.
Au fond L.Guyennot applique la méthode coranique en vogue actuellement. Une lecture purement littérale qui a quasiment effacé toutes possibilités d’interprétation et de contact avec le sens profond.
Je rajouterai pour élargir le sujet que les textes fondateurs sont souvent violents à la première lecture. C’est vrai par exemple du Mahabharata. Arjuna s’intéroge devant le créateur qui lui demande de se battre contre ses proches, ses amis, ses maitres. En sommes ses attachements les plus profonds. La voix du guerrier spirituel est une voie de destruction et de purification. Krishna pourtant insiste sur la nécessite de la guerre comme voie spirituelle.
Le Christ lui-même n’apporte t-il pas l’épée ?
L’idéal des traditions scandinaves honore le guerrier mort l’épée à la main, qui ainsi entrent au Valhalla. etc etc