Sont indécrottables ces classicoss, tout seuls sur leur bout de banquise fondue à 99% sous le soleil des rythmes du sud et toujours à se faire le même mytho que c’est le nuage bas et gris au-dessus de leur têtes qui arrose les îles verdoyantes qu’ils aperçoivent au sud !
La vérité c’est que la musique c’est 1) rythme 2) mélodie 3) harmonie et que le classique se definit strictement comme etant la musique qui n’a pas de rythme : si vous demandez à Ringo Starr de battre, il ne pourra le faire sur aucun morceau de classique (oui même le bolero, il est régulier mais sa pulsation est imbattable car vers 20, ce qu’on entend c’est un motif décoratif à la caisse claire, ça n’est absolument pas un beat battable). C’est même extraordinaire d’avoir un critère aussi discriminant en matière humaine et ça vient du fait que les premiers compositeurs de classique avaient la musique d’église au dessus d’eux, qui n’a pas de rythme car la danse évidemment c’est sale, c’est impur...
Dépourvue de colonne vertébrale pulsative, les morceaux de classique partent dans tous les sens ce qui les rend insupportables à écouter. Certains sont arrivés à construire des morceaux sans rythme qui se tiennent, pour différentes raisons liées à chaque morceau, mais c’est rarissime : les morceaux de Grieg, la Toccata, l’ouverture de Lohengrin...
Le choix de faire de la vraie musique, complète, est un choix radical, de rupture, ah mieux, de disruption :D, qui fait que la vraie musique ne doit rien au classique, à part parfois un coup d’œil rapide sur l’harmonie et jamais sur la mélodie car en plus d’être totalement dépourvus de rythme l’immense majorité des morceaux de classique ont des mélodies sans queue ni tête et absolument insignifiantes.
C’est bon vous pouvez vous lâcher :D