Soral répond... sur ERFM ! – Vingtième fournée !
1er septembre 2020 20:34, par TollandophobeL’alliance vétéro-testamentaire entre protestantisme et judaïsme politiques peut se combattre par la vérité : il suffit de rappeler que le judaïsme rabbinique n’est pas une religion de l’Ancien Testament, mais du Talmud et de la cabale. Ce n’est qu’à cause de cette méprise que cetre alliance de la carpe et du lapin est possible.
L’Ancien Testament n’est lu littéralement dans aucune religion, et, comme le rappelait le Dr Shahak, encore moins par le judaïsme rabbinique que par le protestantisme ou mëme le catholicisme (Histoire juive, religion juive) :
En fait, plus une de ces personnes [ceux qui sont de culture chrétienne] lit la Bible, et moins elle en sait sur le judaïsme orthodoxe. Car ce dernier voit dans l’Ancien Testament un tissu de formules sacrées immuables dont la récitation est un acte de grande vertu, mais dont la signification est entièrement fixée de l’extérieur. Et, comme Heumpty Deumpty le dit à Alice, il ne suffit pas de se demander qui peut déterminer le sens des mots, la vraie question est : « Qui sera le maître ? »
L’Ancien Testament n’est pas très différent de ce qu’on trouve ailleurs ; ses principes sont à peu près ceux du Code d’Hammourabi et du Code hittite, bien antérieurs ; ses récits de conquêtes et de carnages, d’ ὕϐρις, se retrouvent dans toutes les mythologies, et n’ont rien qui justifie l’attitude des ophites, par exemple,
Ophite : membre d’une secte gnostique (IIe/IVe s.) qui faisait du serpent, et plus précisément du serpent de la Genèse, le détenteur de la connaissance (gnose) du bien et du mal. (Larousse)
La F∴M∴ se nourrit de cabale. Et un certain Alphonse-Louis Constant, ancien diacre, fit la synthèse luciférienne de toutes les hérésies ; son œuvre est le fondement de celle d’Albert Pike, doctrinaire majeur du « rite écossais » de la F∴M∴