Syrie : l’affrontement Turquie-Russie se poursuit
2 mars 2020 00:38, par 30 millions d’amisMessage aux géopolitologues du Dimanche pour comprendre ce qui se passe sur le terrain et ainsi garder leur venin anti-Turc pour d’autres occasions, voici un résumé de la réalité du terrain :
La Russie et les Etats-Unis se sont mis d’accord sur l’avenir de la Syrie, probablement fédéral ce qui permet de créer une "autonomie Kurde en Syrie", ce qui satisfait les 1ers car l’intégrité territoriale Syrienne est maintenue et ils restent dans les mers chaudes. Qui satisfait les seconds car leurs investissements pour détruire ce pays trouvent une issue qui permet de maintenir le chaos et qui n’impacte pas Assad qui garde le pouvoir et (quasiment) pas la Syrie qui a très peu de Kurdes sur son territoire (2 millions).
Le seul pays perdant, si ce plan aboutit, c’est la Turquie car une Syrie fédérale demain c’est le même scénario pour la Turquie après demain, avec, in fine, la disparition sachant qu’il y a 18 millions de Kurdes sur une population totale de 80 millions.
Plutôt que de gérer le chaos à naître sur son territoire, la Turquie prend simplement les devants. Pour ceux qui sont capables (et j’espère pour la dissidence Française qu’il y en a) de réfléchir par eux-mêmes, demandez-vous pourquoi ils s’attaquent aux soldats Turcs et pas aux autres, dont les Français pour ne donner que cet exemple...
Jeudi, Poutine et Erdogan se rencontrent et la convergence de leurs nombreux intérêts financiers et stratégiques, devraient trouver une autre porte de sortie, c’est mon pronostic et je suis près à y miser une pièce.
En géopolitique, il n’y a pas d’empathie ni d’antipathie, il n’y a que des intérêts et, s’il est certain que Poutine n’entrera pas en conflit ouvert avec les Atlantistes pour que survive la Syrie que nous avons connu jusqu’en 2011, il ne le fera pas non plus contre la Turquie en l’exposant à un scénario qui l’expose à la disparition.
Ne me croyez pas, ne croyez pas la vérité que l’on vous sert, comprenez simplement que chacun à son agenda et réfléchissez par vous mème en dépassant la folie inconditionnelle pour un leader (Trump, Poutine...) ou l’aversion pour un autre (Erdogan) car on ne comprend pas la réalité du terrain...