Les policiers entre le chien néolibéral et l’os du peuple
2 février 2020 11:43, par julotPetit fils de gendarme mobile catholique pratiquant, ayant été mobilisé au Tchad, à Djibouti et en Algérie à l’époque de la guerre, j’ai toujours eu de l’admiration pour les forces de l’ordre.
Il y a un "mais" de taille dans cette période d’insurrection où la lutte verticale est troqué par une lutte horizontale mortifère qui oppose le peuple à ceux qui sont censés les protéger.
L’esprit de corps dans lequel baigne les individus est un avantage et un inconvénient. Lorsque l’État déraille, il est extrêmement compliqué pour un soldat de contredire voir de désobéir à des ordres heurtant sa morale. Surtout lorsque la hiérarchie elle même est gangrené par l’esprit républicain d’essence maçonnique ayant changer profondément la nature de l’esprit de corps des unités en question.
Je ne parle même pas des différences menant à de véritable guerre de service entre les corps constitués dont l’historique et la nature rend la cohésion presque impossible.
Mon grand père en a fait les frais lors de sa carrière et a souvent été en confrontation avec sa hiérarchie lorsque les ordres allaient à l’encontre de ses convictions profondes.
Résultat on lui faisait faire les tâches les plus pénible en l’envoyant sur les points les plus chauds, ralentissant une carrière en dent de scie qui lui aura permis quand même de finir adjudant 5 ans avant la retraite.
En l’absence d’un pouvoir politique digne de l’abnégation de ses hommes, mon grand père me disait toujours qu’il est du devoir du soldat, agent... de prendre le parti du plus démunis (en l’occurrence le peuple). La charité catholique l’ayant fortement imprégnée sans doute, il ne pouvait se résoudre à la répression systématique.
Pas étonnant que le personnel de cette trempe a été persécuté et in fine remplacé par des écervelés qui sont à l’image de cette société d’individus inconséquent et sans honneur.
Les gilets jaunes se sont retrouvé en première ligne de cette guerre psychologique orchestrée par l’élite aux manettes, opposant deux clans dans une guerre fratricide puérile.
J’en appelle aux membres des forces de l’ordre de faire sécession comme ont tenté de le faire les gilets jaunes au lieu de pleurer sur leur sort. Le temps n’est plus à la lutte du tous contre tous mais d’une convergence.
On ne peut compter sur les partis, les syndicats, la hiérarchie traîtresse pour cela !