Le Liban forme un nouveau gouvernement pour sortir de la crise bancaire
23 janvier 2020 13:55, par marcaugierAu Liban, il n’y a pas de vivre ensemble. C’est une poudrière. Les traces de la guerre civile de 1976 sont encore visibles et présentent dans les cœurs. Le Liban n’a jamais été une nation. Il n’y a pas de peuple libanais. Le souk traditionnel a été remplacé par une galerie marchande de luxe. Le libanais a souvent une femme habillée et botoxée comme une pute et un 4X4 dont le Porche Cayenne ou l’Audi Q5 ou Q7 ont l’air de Fiat 500. Les Ferrari alternent avec les Aston Martin. C’est Deauville en plus riche. Seules deux copines dansent ensemble sur des airs traditionnels, une en hijab et l’autre en mini-jupe selon que l’on est musulmane ou chrétienne. Mais pour combien de temps ? Est-ce que le string qui dépasse des fesses, est tellement à considérer comme un progrès par rapport au hijab. On peut se poser la question. Le Liban est un ghetto coincé par la Syrie et l’Etat hébreux dont on ne peut s’échapper que par la mer ou par avion.
Les libanais se sont les Mike Giver de la survie. Le petit peuple des sans dents, celui qui ne peut partir, se débrouille. Les traces chrétiennes françaises concernent surtout les lieux d’études. Ecole St Joseph. L’université américaine est un parc immense aux bâtiments magnifiques et aux essences d’arbres toutes exceptionnelles. Le tout installé autre fois par les curés protestants. Aujourd’hui l’église a été remplacée par un bâtiment dédié aux réunions. On parle d’enlever la croix qui orne son sommet. Les jeunes du monde entier viennent étudier là. Le français est peu à peu remplacé par l’anglais et cependant tous ceux qui ont reçu une certaine éducation, ont appris le français. Comme l’indique la guide. "J’aime parler le français mais dans le cadre du travail je parle seulement l’anglais. Le français est devenu une langue de salon". Le français : "une langue de salon" et voilà tout est dit.
Dans le quartier chrétien des maisons très belles subsistent. Certaines auraient besoin d’être restaurées. Témoignage de l’époque du protectorat. Nostalgie coloniale ? Surement. L’histoire qu’on se raconte est toujours la même. "Quand nous étions là, tout allait pour le mieux !". Pas sur. On a profité du décors puis on a tout abandonné. La gauche a colonisé. La droite a décolonisé. En tout cas les années cinquante montraient un Liban chrétien prospère. Aujourd’hui la menace de l’Etat Hébreu et des intégristes islamiques tiennent le pays dans des tenailles qui vont le broyer. Et Bouyges, Total, Gazprom, les américains, l’Etat Hébreux, prendront