Lyndon Johnson, un sayan à la Maison-Blanche
20 décembre 2019 23:15, par MivilleLes théories conspi les meilleures sont les plus simples et les plus évidentes à la face de tous. LBJ avait l’intention de faire descendre JFK dès avant son élection (acquise dans le sac : JFK bénéficiait d’une personnalité publique entièrement faite sur mesure par et pour la télévision) de 1960 pour prendre le pouvoir lui-même au moment opportun après en avoir fait un héros tragique parfait mort en fonction et dont il allait réaliser l’héritage supposé (que lui-même n’aurait jamais contresigné à ce point : il était pour l’affirmative action pour les minorités pauvres mais non pas la déségrégation) : faire avaler la nouvelle Amérique politically correct et antiraciste.
C’est ce qu’en franc-maçonnerie on appelle la technique de l’apothéose : créer par l’assasinat sacrificiel un demi-dieu parfait, trop parfait pour avoir pu réaliser les actions qu’on imagine qu’il eût fait sur terre et pouvant désormais intercéder pour ceux qui se réclament de lui.
En réalité JFK fut tout sauf un "profile in courage" : sa principale mission, épouvantable, fut de veiller, en mettant tous les bas coups disponibles à disposition (bien des prélats-clés furent éliminés), à la marche adéquate du Concile Vatican II, pour exiger de l’Église romaine qu’elle se soumît à l’exigence formulée par le B’nai B’rith de disculper le peuple juif de toute participation à la mort du Christ et prît un clair parti en tant que religion néo-protestante light pour l’empire américain contre l’URSS et contre tout régime de droite regrettant tant soit peu la défaite de 1945 (jusqu’en 1960 l’Église préférait Franco et Salazar à Roosevelt qu’elle ne jugeait pas mieux que Staline).
JFK contresigna également, avec un enthousiasme tout particulier, le projet Apollo, dont il était parfaitement au courant qu’il ne pouvait emporter sain et sauf un homme sur la Lune, mais dont il avait compris l’opportunité de faire mordre tout un peuple à un mensonge aussi gros pour lui faire perdre pied à tout jamais sur la réalité. Quand on a obéi à ce point il vaut mieux pour tout pouvoir profond vous remercier d’un assassinat glorieux qui mettront vos faits au dessus de tout soupçon.
Si JFK avait eu la moindre velléité antisioniste ou antimaçonnique, il aurait subi en premier lieu un assassinat de personnalité, comme Nixon, en 1973, les médias en eussent vite fait un monstre dont le souvenir eût été pire. Rien que son comportement digne de Néron avec tant de filles assassinées après usage l’eût justifié.