Alexandroupolis, nouvelle base militaire des États-Unis contre la Russie
30 septembre 2019 22:27, par BayinnaungSaluer comme une victoire une expansion en territoire déjà conquis, ce n’est pas très sérieux, les bases de l’OTAN à Chypre et surtout au Kosovo sont déjà en mesure de remplir toutes les missions sus-citées que la base d’Alexandroupolis peut remplir. Ce serait une perte net d’argent que d’ouvrir une énième base qui ne servira qu’à un containment déjà maximal en Europe de l’est. Non, la véritable raison de son ouverture a été sous-entendue dans l’article.
les rapports, déjà détériorés, avec la Turquie
Lorsque la guerre en Syrie sera totalement terminée et que la relation Turco-américaine aura terminé de pourrir, il faudra bien évidemment un lieu de repli et de stockage de matériel pour les bases américaines présentes en Turquie.
Alexandroupolis peut menacer (encore) de couler les bateaux russes qui sortent du détroit, ou (comme c’est dit) narguer les Chinois. Sa position en Grèce sera idéale surtout pour menacer la Turquie et préparer tous les coups d’états possibles et imaginables (style regime-change) qu’il faudra effectuer pour ramener la Turquie dans le giron OTANien. Les néocons sifflent, Merkel et Macron obéissent sagement en remuant de la queue.
Quant à interdire l’arrivée du gaz russe en Europe : quoi de plus simple ? L’UE a été construite par les U.S.A. précisément pour servir de bloque anti-Russe.
Rien de nouveau sous le soleil : on balance des milliards d’USD pour rien (car en attendant, dans tous les conflits tendus aux Russes, ce sont ces derniers qui l’emportent (Ukraine, Syrie, Venezuela)) alors que la position américaine s’effiloche peu à peu malgré le nombre croissant de bases en cours d’ouverture.
Perso, je serai plus inquiet par le déploiement de missiles nucléaires en Pologne. La peur engendrée dans le peuple Russe pourrait affaiblir un Poutine, jugé trop mous, et mener au pouvoir un leader ultranationaliste ou communiste, pas forcément mauvais (l’état profond Russe qui est derrière Poutine serait toujours là de toute façon), mais qui conforterait les occidentaux dans leur paranoïa.