Affaire Gad Elmaleh : quand les plagiats se transforment en lourdes sanctions
5 février 2020 16:45, par FrankDes années durant Johnny et autres ont chanté comme leurs les succès américains de l’époque. Certaines chansons furent des traductions littérales, pires qu’une traduction Google. C’est le cas par exemple d’"excuse moi partenaire", qui traduit cool en froid et my girl en ma fille. S’agit-il de plagiats ou de filiales/ associés de sociétés américaines qui rentabilisent à l’international les succès US ? Signer avec une maison de disque ou un studio est le seul moyen de se faire promouvoir et de passer en radio et télé.
Le problème est que les droits passent aux sociétés, ne laissant aue des cacahuettes aux auteurs. Certains créent des sociétés de production et gagnent un peu plus. Un épisode de Seinfelt pouvait rapporter 15 millions de dollars en pub. 10% max allait à Seinfelt.
Gad s’est probablement fait refiler des sketches entiers traduits par sa maison de production filiale de celle de Seinfelt. Là est le vrai secret à ne pas révéler : 80% des sketches de comiques sont traduits par les sociétés détenant les droits et distribués dans une foule de pays au travers de pleins de Gads locaux. Gad n’y est pas pour grand chose.
Gainsbourg essayait normalement de remixer les succès des autres pour les rendre méconnaissables ou de repiquer du classique, libre de droits. Le cas que vous citez est plutôt l’exception. C’est un peu comme le cas de la pédocriminalité ou du traffic de drogues dures : l’arbre des individus plagiaires, amateurs de très jeunes femmes ou pris avec un peu de coke ne doit pas nous cacher la forêt du système étatique et grandes entreprises qui incarcèrent et prostituent la créativité artistique, gèrent 99% de la pédocriminalité extrême touchant la petite enfance et 99% du volume du traffic des drogues dures. Ne vous laissez pas distraire vers la caricature du "méchant juif sans moralité" qui nique tout le monde sans en être inquiété. Gad est un pion, Seinfelt aussi. Leurs patrons sont ceux qui décident. Et ils ne sont sans doute même pas juifs.