Le colon se sent, comment dire... débusqué ou presque. Il ne peut plus raconter un bobard pourtant bien scénarisé, bien financé, sans que les vigilants d’en face s’en mêlent, démontrent, revendiquent l’exactitude, sortent des documents, etc. A chaque fois !
C’est désespérant.
D’où une tactique plus intelligente que le déversoir permanent de schiappas, hanounas, avias, fourest, rokhayas et autres ex-étudiants de Sciences-Po. pour moraliner, insulter et démoraliser les foules, et surtout les véritables élites, qu’elles soient en bourgeon ou déjà très épanouies.
Le colon change donc de stratégie : il campe un homme fait, dans les normes universelles (hétéro, actif, père de famille), au teint passablement clair, mais certainement pas un Gaulois. Un homme intermédiaire. Cet homme reprend le discours des élites intellectuelles gauloises (élites incluant pas mal d’internautes), le corrige légèrement, juste assez pour le rendre tolérable au colon.