Éric Zemmour en conférence à l’école de Marion Maréchal à Lyon
15 octobre 2018 09:01, par lettre à MarionAppel à Marion :
Chère Marion
Aurais-tu le courage (qui ne te coûterait aucun procès) de mettre ta notoriété, ta bonne réputation, ta plastique et ton élocution remarquables au service d’Esteban et Samuel, enfants du peuple encagés pour légitime défense ?
Tu es jeune, comme eux, combative, comme eux (tu l’es devenue, ils l’étaient déjà, on les a forcés à la passivité complète lors de leur ignoble procès). Tu as eu la chance d’être bien élevée. Ils ont eu la chance de se frotter au monde réel très tôt et d’avoir assez d’âme et de virilité pour vouloir s’en défendre et l’améliorer, tout à la fois. Ce sont de jeunes hommes, 25 ans seulement, dont cinq passés entre taule et inquiétude. Tu es une belle jeune femme, tu as une petite fille, de bons revenus, un bon faiseur. Tu es très appuyée. Ils sont seuls et trahis.
Toi et eux, vous êtes (vous pourriez être) complémentaires pour la dissidence.
Est-il juste que tu soies partout respectée, libre, chanceuse, souvent admirée. Alors qu’ils sont privés de liberté et ont été diffamés et abusés lors de leur faux procès ? Ce procès fut celui des parasites contre les gens qui bossent, des vieux lâches et ramollos contre de jeunes hommes, des fils à papa contre des gars du peuple.
Chère Marion, parle pour eux, visite-les, fais quelque chose, dis la vérité : ce fut un accident provoqué et prémédité par des asticoteurs malveillants, peut-être même par "les services". Esteban et Samuel sont nos frères, nos fils, nos amis, nos amours. Ils sont français, comme toi. Ils n’avaient que vingt ans, ils étaient beaux, comme toi, et se sont défendus avec ce qu’ils avaient : leurs poings et leur vigueur. Va-z-y Marion. Tu as fait du droit, tu sais ce qu’il faut dire.