23 juin 1988 : comment James Hansen a lancé la thèse du réchauffement climatique
8 juillet 2018 20:54, par jérômearticle intéressant.
l’implication de la NASA et spécialement de Hansen dans la question du réchauffement climatique fut déterminante. il faut savoir que la NASA est une agence sous contrôle militaire et non civile comme on le croit généralement.
Tout le monde n’est pas aussi roublard à la NASA qu’Hansen puisque certains experts ont reconnu l’absence de prise en compte de l’humidité du sol comme un point faible des modèles informatiques. Des modèles qui cumulent les insuffisances si j’en crois un climatologue comme Tim Ball :
l’atmosphère est découpée en éléments de volume. il n’y a pas assez de données pour affecter toutes ses variables à chaque élément de volume.
les spécialistes recourent à un subterfuge appelé paramétrisation( l’emploi du calcul informatique pour déterminer les variables d’éléments de volume adjacents).
les modèles ne visualisent pas des évènements tels que les cyclones.
la puissance de calcul bien que considérable n’est pas suffisante pour faire des prévisions sur 20, 25 ans dans un délai raisonnable.
le recours aux satellites aurait pu s’avérer pertinent pour combler le déficit de stations météo dans l’hémisphère sud et la presque absence de données pour les couches supérieures de l’atmosphère. Mais Tim Ball affirme que les valeurs satellites montrent un biais pour des températures plus élevées.
j’ai remarqué que la stratégie de communication bien particulière du GIEC en deux temps s’inspire de ce que fit la NASA lors de l’exploration martienne et notamment l’exploration du visage de Mars. Après l’arrivée en orbite des sondes, la NASA commençait par diffuser des images du visage de très mauvaise qualité voire trafiquées numériquement au moment ou l’attention du public était maximale. Puis
deux, trois jours plus tard celle ci diffusait des images bien meilleures sur son site web montrant qu’il y a bien quelque chose d’artificiel là bas mais l’intérêt du public s’était envolé.
le GIEC publie d’abord un rapport pour les politiques et le grand public au contenu alarmiste et puis quelques semaines après il publie un rapport pour les scientifiques au ton bien plus mesuré et plus modeste dans ses prévisions...