Cote d’Ivoire : manœuvres suspectes de la France
8 janvier 2011 20:58, par andré du Canada
C’est dommage que vous n’acceptez pas le droit des électeurs du Côte d’Ivoire de choisir leur président.
Étant donnée qu’ils ont choisi Ouattara, par une marge significative, Gbagbo a l’obligation démocratique de respecter la souveraineté du peuple et céder le pouvoir.
C’est seule la CEI qui avait le droit de compter les votes, donnant 54% pour Ouattara. Corroboré indépendamment par l’ONUCI.
Le Commission constitutionnel avait seulement le pouvoir de soit confirmer les résultats de la CEI, soit — dans le cas des irrégularités assez grand pour changer les résultats — déclencher le processus d’un nouveau scrutin.
La déclaration du Commission constitutionnel que Gbagbo a gagné n’a aucune force ni légale ni morale. L’ex-president doit quitter.
Mais non, Gbagbo s’accroche.
Tôt ou tard, si Gbagbo s’obstine à refuser la volonté du peuple, il serait enlevé par la force. D’une manière ou une autre.
Et les gens de Côte d’Ivoire seront libre.
Si par hasard les forces français jouent une rôle active — sous l’égide de l’ONU — dans la libération du peuple de Côte d’Ivoire, tant mieux.