Un jour en France : mardi 5 décembre 2017
5 décembre 2017 23:33, par Mort de rirePolitiquement, Mélenchon a tout à y gagner et il envoie des messages à la « fachosphère » : Marine Le Pen est dans les choux, le FN en perdant sa gauche redevient une annexe de la droite, donc deux heures d’insultes sur le service public socialo-sioniste c’est tout bénef électoralement.
Ah oui et sur quelle base ce genre de coup de gueule pourrait il être bénéfique pour Mélenchon sur un plan électoral ? Le FN étant le syndicat ethnique des français ses électeurs possèdent des revendications très spécifiques auxquelles jamais un Mélenchon ne pourrait répondre, et ce n’est pas réellement en tapant sur les journalistes ou la communauté que cela pourrait faire changer la donne, les gens ne sont pas naïfs à ce point il savant très bien qu’ils n’ont rien à gagner en votant pour lui.
Non, ce n’est pas pour capter l’intérêt de la fachosphère que le Méluche se permet se genre de chose mais pour récupérer les électeurs de banlieue, comme il subit un coup de mou dans les sondages à cause de son échec en tant qu’apprenti syndicaliste et la démagogie qui en a suivi alors il a tout simplement cherché à se relancer (pitoyablement je dois dire car en plus personne n’a regardé...).
Personnellement cette rumeur annonçant le renforcement de Mélenchon au détriment de MLP me fatigue de plus en plus, car non seulement elle est entièrement fausse mais en plus elle défie toute logique, pourquoi des électeurs favorable à une certaine politique "identitaire" iraient se reporter sur un candidat partisan du cosmopolitisme métissé et mondialisé ? Déjà que la plupart des électeurs de MLP se définissent comme étant à droite voir très à droite sur un axe politique et que l’heure est au rejet du multiculturalisme alors quelles seraient les raisons les raisons objectives qui conduiraient à un inversement des tendances ?
Nous ne sommes pas dans une espèce de reboot des années 80-90, dans toute l’Europe ( et dans l’Occident tout entier) l’extrême droite progresse et la gauche faiblit de plus en plus, et ce n’est pas en Grèce ou en Espagne que l’on vera le contraire car aux dernières nouvelles Tsipras est fini et Podemos a perdu bon nombre d’électeurs.