Atlas du mondialisme : le dessous des cartes – Conférence de Pierre Hilllard à Nice
7 août 2017 16:09, par nicolasjaissonComme l’explique Pierre Virion dans son ouvrage "le complot" paru en 1965, la synarchie mondialiste a utilisé trois voies détournées pour contourner les barrières nationales et imposer ses règles supranationales que sont la régionalisation, l’université et la participation encore appelée subsidiarité. La régionalisation est utilisée comme moyen d’imposer des normes et des règlements dans tous les domaines de la vie économique et sociale, à commencer par les droits de l’homme s’appliquant aux migrants qui guident l’installation de "hot spots" en Italie et en Grèce. Si ces normes se sont effectivement imposées partout, il en va autrement des frontières nationales qui elles sont toujours bien présentes, comme le prouvent les multiples fermetures de frontières à l’intérieur de l’espace Schengen et la construction de murs destinés à refouler manu militari les invasions de migrants imposées par Bruxelles. Certaines régions ont même menacé de faire sécession, comme récemment la Bavière, justement pour échapper à la folie technocratique de Bruxelles. Car en fin de compte, c’est bien le passage d’une technocratie nationale à une technocratie internationale qui est le véritable enjeu de la création des régions par Bruxelles. D’ailleurs à ce sujet la rationalisation de l’administration au niveau local et régional n’a pas été initiée par Hitler, mais par Frédéric II et Bismarck.Le modèle a été copié par les Jacobins et Napoléon dans les territoires occupés par l’Empire. Or cette révolution technocratique visant à contrôler les superstructures se retourne contre les régions elles-mêmes subissant la folie de Bruxelles, non seulement dans le domaine migratoire, mais aussi dans les énergies vertes, l’agriculture, l’alimentation, la santé avec notamment l’application des directives de l’Agenda 21 et de ses objectifs 2030 visant à créer des mégapoles vertes en forme de ghetto concentrationnaire. Qui plus est dans un contexte de démantèlement de la mondialisation, l’heure n’est plus à l’intégration économique mais à la préservation des intérêts économiques locaux face à la prédation des groupes financiers rachetant à tour de bras des actifs nationaux, dans les infrastructures et la terre. Donc exit les normes internationales que les Etats s’appliquent à annuler pour réécrire les traités internationaux sur des bases bilatérales et non multilatérales comme ils le faisaient dans le cadre du GATT et de l’OMC.