“La prostitution est un travail digne et noble” – Entretien avec Thierry Schaffauser, candidat EELV
14 mai 2017 17:44, par WissmeyerLes propos de ce monsieur sont criminels. Les prostituées sont exposées plus que les autres au cancer de l’utérus ; ainsi qu’aux MST (papillomavirus, syphillis, herpès, chlamydia, hépatite C, gonorrhée, infections urinaires, troubles du cycle menstruel, douleurs ovariennes, problèmes de fertilité) à des problèmes gynéco-obstétricaux qui peuvent vous handicaper à vie. La prostitution augmente la diffusion des maladies vénériennes, les états de détresse psychologiques et la consommation de stupéfiants. Les prostituées ont de même une fréquence d’IVG déclarée trois fois plus élevée qu’en population générale.
Le risque de suicide chez les prostituées, hommes et femmes compris, est multiplié par huit. (Mathy, R. et al. 2011. “The Association between Relationship Markers of Sexual Orientation and Suicide : Denmark, 1990-2001,” Social Psychiatry and Psychiatric Epidemiology, 46 : 111-117)
Une étude effectuée en Afrique Sub-saharienne établit que 7 % des hommes avaient été les victimes d’abus sexuels par d’autres hommes au cours de leur vie. Ce chiffre passait à 39 % parmi les homosexuels et parmi ceux-ci, de nombreux se prostituaient ou s’étaient déjà prostitué. (Greenwood, G. et al. 2002. “Battering victimization among a probability-based sample of men who have sex with men,” American Journal of Public Health, 92:1964–69).
Une importante étude de la revue Cancer publiée en mai 2001 établissait que les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes avaient deux fois plus de risques de faire un cancer que les hétérosexuels. Cette maladie apparaissait à un âge moyen de 41 ans alors que pour le reste de la population masculine elle émergeait à 51 ans. (Boehmer, U. et al. 2011, “Cancer Survivorship and Sexual Orientation,” Cancer, 117:3796–3804.)
Les cancers liées aux pratiques sexuelles déviantes sont devenues un tel fléau qu’en 2006, l’International Society for Sexuality and Cancer (ISSC) organisa à Rotterdam un premier symposium sur « cancer et sexualité » intitulé « Oncosexology : a New Discipline ? ».
La libération sexuelle est une vraie calamité. C’est une fausse liberté qui se paie au prix de votre propre vie.