Affaire "Théo" : le récit du policier accusé de viol confirmé par la vidéosurveillance
18 février 2017 13:25, par Colonel AmiroucheBonjour à tous,
Un petit message en réaction à deux/trois interventions de camarades que j’ai pu lire ici. J’habite une commune très proche d’Aulnay, dans un quartier où le petit Théo a déjà été aperçu à plusieurs reprises. On est loin ici du schéma de la racaille habituelle. Le gars est juste un footeux, à bon niveau, qui n’a jamais été, ni de près ni de loin, mêlé à une quelconque affaire judiciaire. Si nos forces de l’ordre doivent être à tout prix respectés, protégés et dotés de réels moyens dans nombre de ces quartiers, notamment pour y stopper le trafic rampant (les 3000 ayant d’ailleurs été supplanté à Aulnay par la cité du Gros Saule) , il ne faut pas non plus tomber dans l’excès inverse qui consiste à tout passer aux forces de l’ordre sous prétexte qu’ils font un taf extrêmement rude dans des conditions indignes. S’il est facile de voir à qui profite la surmédiatisation de cette affaire et l’objectif de chaos civile qu’elle sous-tend, il faut ici être sacrément borné pour voir dans cette sodomie à la matraque (je n’aime pas le qualificatif de viol) le résultat d’un simple accident d’un flic qui aurait mal visé. Il y a ici simplement un flic qui a littéralement craqué et qui a fauté. Et cette faute mérite sanction. Car oui il y a des flics qui merdent, et ce n’est pas prôner la guerre civile que d’énoncer cela. Bien sûr, il existe des raisons évidentes à ces comportements parfois fautifs de nos forces de l’ordre (sentiment d’insécurité constant, logique d’affrontement perpétuel dans laquelle sont les gars d’en face) mais ces comportements existent.
L’ultra majorité des policiers de nos quartiers sont des types admirables doté d’un réel sang-froid. Ceux-là doivent être soutenus, protégés et applaudis.
Mais de grâce, camarades, ne tombons pas dans l’excès inverse que ces vermines qui ne cherchent qu’à nous diviser. Si le gros du travail de réconciliation doit venir de nous, jeune de banlieues d’origine immigrée à la culture politique extrêmement pauvre après 40 années de lavage de cerveau intensif du PS et des associations anti-racistes, il faut que vous aussi sachiez faire la part des choses lorsque l’un des représentants de nos braves corps constitués effectue une faute manifeste. Même si je comprend tout à fait à quel point cette surmédiatisation peut vous paraître obscène surtout comparé au silence qui accompagne chaque jour des agressions de policiers ou de jeunes blancs (silence qui n’est pas de notre ressort). Restons unis.