Avec Décodex, Le Monde, journal en perdition, se prend pour la Haute Autorité de l’Internet
6 février 2017 20:50, par MagnaVeritasA ce que je sache, les journalistes ne citent rigoureusement jamais leurs sources. Du moins c’était le cas jusqu’à très récemment, puisqu’ils s’imaginaient faire autorité. Les journalistes ne sont pas des académiciens, les journaux ne sont pas des revues académiques.
Et c’est normal puisque l’actualité n’est pas encore retranscrite dans des livres et publications.
Les sites de réinformation sont mieux sourcés lorsqu’il s’agit d’articles de fond, de dossiers, etc.
En revanche, vous dites : lecteurs qui ont été floués par le système médiatico-politique, et ça je n’y crois pas du tout.
On nous ment ? Mais qui vous a obligé à écouter les mensonges ? Ces lecteurs floués n’ont pas eu un pistolet braqué sur la tempe à ce que je sache. Pour croire aux mensonges, d’abord il faut les aimer. Pour savoir se défendre, d’abord faut-il le vouloir.
J’ai démasqué les partis pris idéologiques des medias, et subséquemment leurs déformations des faits, durant mon enfance (j’ai la trentaine) et sans l’aide de personne (plutôt le contraire vu que j’étais entouré de gauchistes) ; alors on ne va pas me faire croire que des adultes normalement constitués n’ont pas senti l’arnaque.
On ne peut pas se noyer dans cette avalanche permanente de dégueuli de désinformations : au contraire, cette systématicité est un critère de détection.
La vérité, c’est que pour ces « lecteurs floués », le vent a tourné : ils bénéficiaient du Système alors ils se fichaient de savoir qu’il avait du sang sur les mains, ils s’en foutaient complètement de leurs compatriotes qui souffraient le martyr, mais depuis la paupérisation galopante de l’Europe ces lecteurs se posent enfin des questions. Ils se rebellent contre leur maître car ce dernier ne leur donne plus de cacahuète. ça s’arrête là.
En outre, les médias ne tiraient leur autorité que de la croyance en laquelle les lecteurs avaient en eux. Ils ont obtenu cela notamment en flattant l’orgueil des beaufs qui pouvaient briller au café ou au bistrot en répétant ce qu’ils venaient de lire dans le journal ou de voir à la télé, et ainsi se croire savant. Des savants mondains. Qu’est-ce que les cons ne feraient pas pour leur petite part, non de vérité, mais de vanité.
A propos de Décodex : ce projet est voué à l’échec. Cependant, beaucoup de jeunes sont conformes à la doxa, par le biais de la doctrine des bons sentiments et parce qu’ils sentent l’ambiance de punition et de dressage mental qui règne en Europe.
MagnaVeritas