"Manu, la gifle on est 66 millions à vouloir te la mettre !"
23 janvier 2017 10:51, par TOTORL’oppression est sans doute plus dangereuse que la violence, car la violence est fille de l’oppression. Le monde, aujourd’hui est saturé d’oppression en tout genre et de violence inhérente à la résistance légitime à l’oppression. Voilà la triste réalité…. Dans le cas de la gifle (pseuo-crime de lèse-majesté) on peut supposer l’alternative suivante,
D’une part :
Un oppresseur manifestant dans son comportement et son allure extérieure une fierté dédaigneuse et arrogante à l’endroit du peuple souverain qui l’a délégué aux plus hautes responsabilités, et commettant en retour, bien à l’abri de l’impunité « aménagée » par ses hautes fonctions, d’innombrables actes répréhensibles à l’encontre de son peuple…
D’autre part :
Un opprimé (parmi tant & tant d’autres) vraisemblablent accablé et démuni devant tant d’injustice, commise en toute impunité par « l’élite auto-proclamée », lequel, dans un sursaut de dignité souhaite se venger de son humiliation quotidienne, imagine pouvoir se libérer par un geste symboliquement violent et réprobateur pour exprimer son état et sans doute, espérer attirer l’attention et sonner l’alarme pour les prochaines élections…
Lequel est victime de violence ? L’oppresseur ou l’opprimé ?
La simple loi naturelle des « actions / réactions » pourrait peut-être nous éclairer un tant soi peu. Manifestement ici, la réaction n’ést pas proportionnelle à l’action, mais cela est sans doute imputable à la volonté de l’auteur qui n’a jamais voulu sans doute aller plus loin que le stade symbolique.
Aussi, un peuple reconnu, respecté, correctement informé, dont les intérêts sont défendus en toute circontances par ses représentants, jamais ne « générera » des individus manifestant de tels comportements… à moins de folie subite.
Si tel n’est pas le cas, à qui la faute ? Comment juger des responsabiités respectives… Faut-il seulement juger le geste de l’opprimé (avec une peine encourue très lourde) et s’aveugler sur la responsabilité de l’oppresseur ?