Un jour en France : vendredi 16 décembre 2016
17 décembre 2016 10:12, par GauloisExpatIl fut une époque (celle des floppy disks) où je sévissais comme enseignant en langues vivantes, et autres matières. M’intéressant à la programmation, j’avais donc écrit un logiciel qui permettait aux élèves de se taper les conjugaisons et accords en français. Ce que j’avais commis était relativement avancé. L’élève pouvait effectivement suivre sa progression et du coup faire quelques progrès. Or c’était sans compter avec les multiples petits tracas que nous infligent la mise en place et le suivi technique d’une salle d’ordinateurs qui soient toujours "performants". C’était aussi sans compter avec la discipline (son manque) qui on le sait réserve toujours des surprises que la pédagogie ne résout pas/plus. Dès qu’il s’agit du numérique, les élèves sont souvent beaucoup plus habiles à manier cet instrument que les enseignants et s’amusent souvent à en détourner son emploi.
Bref, des années après avoir quitté l’enseignement, j’entends d’anciens confrères et consoeurs se plaindre de l’utilisation des ordis en classe. Parmi eux/elles des déçus qui avaient pu espérer maîtriser cet outil... Je te dis pas leur frustation et leur rancune ! Eh oui, le numérique à l’école, c’est de l’enfumage !
Les puceaux, qui se mêlent de nous faire avaler les "progrès" qu’induirait l’utilisation du numérique à l’école, ou ne savent pas de quoi ils parlent ou mentent (ou lobby derrière, etc).
Enfin, il paraitrait que les enfants de ceux qui sont aux manettes des grandes entreprises internationales du numérique vont dans des écoles où l’ordi/le numérique serait banni. Vrai ou faux, je suis persuadé que ceux qui ont travaillé en informatique (pour ma part 17 ans) suivraient cette sage mesure, si on ne leur imposait pas de manière péremptoire (avec menace) ce mantra. En effet, l’apport du numérique en ce qui concerne l’élévation de la pensée ou/et l’extension de la mémoire, en général contribue plus à leur atrophie qu’autre chose.