Argumenter contre le transhumanisme – Conférence de Lucien Cerise en Normandie
16 juillet 2016 15:02, par FrédérickJe retiens la notion "amènagement contre artificiel", cependant je crois que ça vole déjà un peu haut pour beaucoup.
Peut-être qu’on peut aussi utiliser des arguments beaucoup plus directs : ceux qui touchent l’instinct et le sens de survie de l’interlocuteur :
ne va-t-il pas y avoir une division sans précédent entre ceux qui peuvent acheter cette technologie et ceux qui ne peuvent se le permettre ?
et si des personnes veulent utiliser ce nouveau pouvoir incommensurable pour des choses négatives et peu avouables ?
qu’est-ce que tu ferais si ta boîte t’obligeait à te faire pucer ?
le fossé générationnel entre tes enfants et toi-même ne va-t-il pas s’accentuer ?
Mais surtout une chose à laquelle Cerise fait allusion : la facilité avec laquelle il sera possible de pirater l’intimité des personnes, de manière légale ou illégale.
Cependant, pour argumenter contre le transhumanisme, comme pour tous ces sujets sensibles, j’en suis venu à croire qu’il vaut mieux parier sur la qualité plutôt que sur la quantité des interlocuteurs : même s’il y a des personnes qu’on peut convaincre sur certains sujets par une argumentation sincère et logique, ces personnes retourneront souvent à leur troupeau une fois la discussion terminée, par simple souci de commodité.
Je l’ai constaté bien plus d’une fois.
Nous sommes des êtres sociaux qui recherchons l’accord commun. Ce n’est pas forcément une mauvaise chose mais ça devient facilement un outil de manipulation quand nous vivons dans des structures peu naturelles qui sont la concentration de millions de personnes, avec peu de sources d’informations (les médias institutionnels).
Le "conspirationnisme" (tout simplement l’analyse des stratégies d’ingénierie sociale -que les conclusions de celui qui les analyse soient ou non valables) est perçu par la majorité comme une menace à l’équilibre cognitif du groupe.
Maintenant, je préfère titiller, sonder et écouter les bêtises que répètent les moutons (désolé si ça paraît présomptueux) car au moins ça me permet d’apprendre ce que les médias leur font avaler.