L’état d’urgence : casseurs protégés et “islamistes” qui courent toujours
5 juin 2016 09:28, par anonyme
Qu’est ce que tout cela prouve si ce n’est toute la différence entre les prétentions, les discours qui les revendiquent et la réalité. Et cette réalité parle de l’impuissance de tout appareil coercitif devant les soulèvements populaires. Le problème n’est pas là, il se résume à une seule question : pourquoi des soulèvements populaires ? Et à une seule réponse : parce que le système d’organisation sociale ne laisse pas le choix. Le soulèvement populaire est un marqueur aigu de carence démocratique et de délitement social. Le fait que ces carences soit accentuées lors de prise de pouvoir par le ’socialisme’ n’a rien de paradoxal (le paradoxe bat beaucoup de fausse monnaie) puisqu’en dernière instance elles sont en germe et constitutives de cette idéologie. Un pays ne vit pas 50 années sous cette domination sans en subir lourdement les conséquences. Nous voilà concrètement à leurs termes avec l’état d’urgence comme précurseur. A partir de là les stratégies ’habituelles’ vont se mettre en place selon le doublet action/réaction, une très vieille histoire dans laquelle seules les étiquettes changent. Bon dimanche.