En Argentine, quinze ex-militaires condamnés pour le Plan Condor
28 mai 2016 16:24, par graziano67On condamne les militaires et c’est très bien. Mais que se passe-t’il avec un certain secteur qui n’apparaît jamais et qui pourtant a été au pouvoir économique durant cette période ?
Il y a des acteurs qui sans apparaître à la surface on joué un rôle aussi important que les militaires dans le démantèlement du pays qui ont par la suite fait le coup d’état économique au président Alfonsin avec la complicité du parti péroniste qui a permis a Menem d’accéder au pouvoir et grâce à lui les "militaires sans armes" sont revenu au pouvoir pour terminer la besogne, ou ce que les militaires avec armes n’avaient pas osé faire ; les pires politiques de la pire des droites sont misent en place par des gouvernement à l’origine de gauche.
De cette période trouble on ne parle pratiquement que des "30000" disparus qui en réalité n’atteignent pas les 8000 selon la CONADEP (voire en espagnol https://www.youtube.com/watch?v=s0R... ou le très intéressant https://www.youtube.com/watch?v=CrQ... pour ceux qui comprennent l’espagnol) on ne parle jamais des victimes civils et innocentes des groupes armés dit terroristes, on ne parle jamais de l’influence de la CIA dans la préparation de ces différents groupes armés d’extrême gauche qui furent extrêmement violents, groupes qui se dédiaient aux enlèvements de civils (entrepreneurs), de militaires ; groupes qui posaient des bombes qui tuaient femmes et enfants.
Si les journaux locaux ni prêtent guère attention c’est sûrement par atlantisme mais si la populations ni fait pas attention c’est aussi parce qu’une grande partie des citoyens argentins se sent floué par la récupération politique de cette période et aussi qu’ils comprennent que les terroristes qui on participé à créer le chaos qui permit à la junte de faire le coups d’état, ont obtenu des pensions et d’importantes situations au sein de l’état. Les citoyens argentins se trouve face à une justice à double éthique, les assassins d’extrême gauche se voient gratifié de postes, de pensions et les militaires eux sont jugé.
Il y a en Argentine de grave soupçon de corruption au sein de l’association des Mères de la place de Mai. Il y a des "disparus" qui réapparaissent (sans rendre la fortune que leur famille a encaissé et que le peuple argentin a payé).
Lorsque je suis allé en Argentine la première fois en janvier 1989 la commission d’enquête (CONADEP) affirmait que la quantité de disparus était de 8000 pouvait atteindre 10000 disparus.