Un cinquième de petit suisse, ça ne nourrit pas son homme ! :-)
En interprétant les chiffres de cette récente gifle suisse de manière non mathématique et ostensiblement partiale, ses adeptes décrédibilisent leurs éventuelles aptitudes à gérer intelligemment des données économiques.
Le référendum ne présente nullement une proportion d’un cinquième de votants comme favorable à l’allocation mais comme simplement prête à participer à un test gratuit qui n’engage à rien la société sur le long terme.
Une interprétation plus objective serait alors celle-ci : quatre cinquièmes de la population ont déjà leur idée définitive sur la nullité du projet et ne veulent même pas qu’un test gratuit soit pratiqué !
Quant aux votants du cinquième résiduel, soit ils n’ont pas d’avis définitif avant le test, soit ils s’en foutent ... et finalement le maigre pourcentage restant (les seuls chômeurs en fin de droit ?) serait favorable à l’allocation.
Ceci ne constitue alors en rien une demi-victoire mais bien une cuisante défaite.
Conclusions :
1. Les cours de math ne sont pas superflus en économie.
2. L’abus de psychotropes nuit gravement à la compréhension de la réalité.