Le nouveau président autrichien déteste-t-il l’Autriche ?
25 mai 2016 14:26, par listenerCe sont propos pénibles quand on pense à ce qu’a été cette magnifique Autriche. Il vaut mieux ne pas parler de la petite république autrichienne qui, curieusement, a toujours été incarnée par des zozos, Dolfuss, Schuschnigg, fascistes ratés, petits à côté des Doumergue, Daladier, Chautemps qui ont l’air d’être des César et des Auguste à côté. Le monde humilie la pauvre Autriche depuis 1918.
Mais ces propos ont le mérite d’être clairs au moins. Il faut les préférer aux discours ambigus des marionnettes françaises qui détestent tout ce qui est français et ridiculisent les traditions de leur pays en allant célébrer Jeanne d’Arc à Orléans, alors qu’ils s’en foutent ouvertement ! Pour qui prennent-ils les français ! La franchise avant tout. Merci au nouveau président autrichien de nous permettre d’avoir des raisons précises de le haïr.
Tous les autrichiens jusqu’à dimanche dernier semblaient entrés définitivement dans l’orbe américaine comme de vulgaires Schwarzenegger. L’Autriche se visitait comme un vague Disney-Land alpin, avec musique tyrolienne et décors sortis de "La mélodie du Bonheur", sinistre caricature hollywoodienne de l’Autriche.
Il y a donc maintenant les deux tendances qui se font front : la "tendance archiduc" (toujours en ordre de marche malgré la trahison de Otto de Habsbourg rallié au mondialisme) et la tendance "escroc juif et mondain", Eric Van Stroheim.
On doit se pencher sur ce dernier personnage emblématique : enfance et formation obscures, et une biographie autorisée fantaisiste. Né Eric Oswald Stroheim et fils de Benno Stroheim et de Johanna Bondy, juifs pratiquants, il se déclare "comte" Eric Oswald Marc Hans Carl Maria von Stroheim und Nordenwall, fils d’un notable autrichien catholique. S’il semble avoir travaillé quelque temps dans l’atelier de chapeaux de paille de son père, sa carrière militaire, souvent évoquée, n’est pas avérée. (voir la suite étonnante sur Wiki).
La question essentielle est donc de savoir si Alexander Van der Bellen est plutôt du côté "archiduc" avec côté majestueux et un peu François-Joseph, ou plutôt du coté Von Stroheim, faux aristocrate, acteur génial étonnamment antipathique, "l’Homme que vous aimerez haïr" comme annoncé sur les affiches des films où il jouait.
Réussite ! On "aime haïr" ce nouvel Eric Von Stroheim.