Mort de l’écrivain Michel Tournier
19 janvier 2016 16:25, par Mojo Risin
Le parfum de pédophilie (Roi des Aulnes) et de "déconstruction" de Robinson Crusoë (Vendredi etc.) ont suffi à faire de Tournier l’écrivain préféré de la génération Apostrophe : professeurs de gauche, instituteurs perturbés, animateurs socio-culturels "qui écrivent", babas-cool s’en retournant à la terre, poètes à compte d’auteur, musicos ouverts au monde, fonctionnaires en révolte contre leurs chefs de service, rejetons féminisés de fiers metallos staliniens, prêtres-ouvriers défroqués, grosses dondons du MLF, actrices porno pratiquant le nain lubrique, la libération par le concept et le rock branché,..
Un monde englouti.
Robinson Crusoé, le vrai - celui qui transforme avec ses petits bras et son logos - les îles sauvages en jardin anglais - est toujours là. Pas prêt à baisser son froc devant un Vendredi malsain. Au contraire, notre héro européen est toujours d’attaque pour dresser l’égaré et le remettre dans le droit chemin.