Il phrase comme le maître yoda : du logos à la logorrhée, un pas il y a ...
et ces cinq strophes très médiocres seraient le fruit d’une nuit d’insomnie ?
Voyez plutôt :
à 21h34 monsieur Lefebvre n’arrivait effectivement pas à fermer l’oeil... pris d’une soudaine envie de phraser sa compassion mielleuse et quelque peu intéressée il décide de s’attabler, plume en main, pour enfanter ce poème divin, que dis-je ? prométhéen ! tel un accord de plérôme dont seul Scriabine a le secret..une révélation mystique qui l’aurait affublé de cette mission de thaumaturge des esprits, cette aptitude à guérir les âmes tourmentées par le vers et le quatrain pompeux.
Finalement, à 21h52, notre appentis poète, satisfait de sa plume desséchée et de son papier tâché, s’endormait paisiblement sur ses deux oreilles toujours avec cette idée rébarbative, typiquement républicaine, d’avoir accompli un devoir moral, transcendé par un certain raffinement esthétique dont lui seul a le secret..
Prendre conscience du ridicule, c’est aussi se l’épargner... heureusement qu’il n’est pas aussi cruel que daesh.