Kerry demande le départ d’Assad
20 septembre 2015 11:43, par goybandKerry qui demande le départ d’Assad mais pour quelle(s) contrepartie(s) ?
Si Assad (alaouite) sort du jeu, Nasrallah va se sentir isolé, avec le risque d’une montée de violence histoire de ne pas se marginaliser devant la nébuleuse salafiste radicalisée, Israël de son coté ne devrait pas rechigner à la tâche pour démontrer aux US que la menace du Hezbollah (chiites du Liban) est toujours vivace.
Poutine perdrait donc un allié précieux de même que l’Iran, ce serait donc une victoire des US et de ses alliés de la ligue Arabe.
Si Poutine accepte prochainement le plan négocié de Kerry, c’est qu’une grosse contrepartie est à la clé, pêle-mêle, on pense à un possible assouplissement US concernant le programme nucléaire Iranien, ou d’un assouplissement des embargos liés à la crise Ukrainienne, pour ne citer que les plus immédiates.
Une seule chose qui resterait peu ou prou en état, ce sont les principales nébuleuses terroristes, qui gangrènent le monde sunnite, à la grande joie du djihadisme chiite, ainsi que principalement l’Europe, via attentats et migrations provoquées, il est d’ailleurs spectaculaire de noter que Poutine et Kerry ne parlent principalement que de Assad dans la problématique de la Syrie, bombarder Daesh n’est qu’un prétexte, un écran de fumée pour les opinions publiques, en aucun cas une priorité et pour cause, le terrorisme islamique est la justification de l’engagement US au proche et au moyen orient et représente le bouclier principal d’Israël face au chiisme montant et prochainement triomphant, une fois que l’or noir aura vraiment décliné en demande.
Alors que l’ennemi économique Européen puisse en subir les dommages collatéraux n’est que la cerise sur le gâteau pour Obama et Poutine, surtout que leur machiavélisme pousse les peuples lobotomisés à voter pour des agents au service de cette politique mortifère, via la manipulation des thématiques orbitant autour des droits de l’homme sublimés par la république des pitres dans le cas particulier de la France, dont la perte d’influence est proportionnelle à la perte croissante de sa souveraineté.