Robert Ménard explique sa façon de penser aux clandestins
16 septembre 2015 23:45, par pierre
On n’a jamais le beau rôle quand on va faire la morale aux autres.
Ce n’est pas une chose facile à faire, on passe pour un emmerdeur.
C’est pourtant nécessaire, monsieur Ménard est dans son rôle.
Concernant les réfugiés, il y a une autre morale à faire, dont on parle trop peu a mon avis :
En ce moment même, des syriens combattent Daesh, ils sont en train de courir d’une ruine à l’autre avec la peur au ventre et leur arme pour déloger les islamistes.
Que dirait ce combattant, père de famille, qui risque sa peau pour libérer son pays si il voyait ce gaillard athlétique qui squatte le hlm ?
Il dirait que c’est un traitre, qu’en temps de guerre on ne fuit pas devant l’ennemi car on défend la terre de ses ancêtres.
Celui qui me fera partir de mon coin de terre en France n’est pas né, il doit en être de même pour leur coin de terre en Syrie.
Je n’aime pas faire la morale aux autres mais c’est juste du bon sens.
En temps de guerre en France, on fait la morale aux fuyards devant un peloton d’execution.