Quand la télévision trouvait Robert Faurisson fréquentable
6 mai 2015 23:15, par peg
"Prenez pour compagne une attentive modération"...amené avec galanterie et politesse...
Punaise oui, à cette époque les émissions était d’un autre niveau... parler littérature, culture, était chose commune et finalement accessible même s’il fallait se donner du mal.
Aujourd’hui alors que c’est une chose plus que facile, le niveau est merdique...nous n’arrivons pas à ce niveau, ne serait ce que dans la spontanéité.
C’est pour ça d’un sens que même si on peut critiquer Lucchini, il m’impressionne, car même avec ses rictus il ne cherche pas 50 secondes pour claquer une phrase construite poétiquement ou citer un auteur au bon moment...bref de la culture qui scie tout le monde sans que l’on puisse répliquer au même niveau...Peut être même pour ça que ces auteurs/artistes soient parfois aussi déprimés : le niveau intellectuel de la masse ambiante dans lequel ils baignent et dans lequel ils n’arrivent pas à débattre ou à jouter ?