Félix Marquardt ou l’islam anti-arabe
7 mars 2015 09:39, par julotCe personnage est à l’image de notre époque : faible d’esprit et pauvre de coeur.
On cherche à mon avis des compromis là où il n’y en a point ! La juste répartition des richesses sur la totalité du Globe et tous les individus doit être sans cesse recherché et nécessite pour les uns d’abandonner totalement l’idée même d’une économie basé sur le consumérisme et pour les autres l’accès légitime aux biens vitaux (Santé, Nourriture, Eau, Education...).
Une citation de Gandhi résume tous les discours politiques et principes véhiculé par toutes formes de spiritualités et religions à ce sujet : « Tout compromis repose sur des concessions mutuelles, mais il ne saurait y avoir de concessions mutuelles lorsqu’il s’agit de principes fondamentaux. »
Ou en d’autres termes, commençons d’abord par satisfaire le plus grand nombre afin que l’on soit mieux disposé à réfléchir, écouter et entendre ce que l’autre a à dire afin de découvrir ce que l’on a en commun !
Pour ce qui est de l’ordre du spirituel je citerai encore Gandhi : « Celui qui est parvenu au coeur même de sa religion est aussi parvenu au coeur des autres religions. »
"Que Justice soit faîte sur la terre comme au ciel" résonne d’une toute autre manière à une époque dans laquelle Il nous faut chasser de nos esprits tout ce qui nous divisent.
Noter d’ailleurs qu’à la fin Félix Marquardt ré-exploite la grande peur du vote FN en bon impérialiste soucieux de se servir des Français musulmans pour acclimater l’islam à la vision libérale capitaliste véhiculé principalement par l’Occident et exporté au Moyen Orient avec le concours des pétro-monarchie tel le Qatar, l’Arabie Saoudite ou encore des frères musulmans dans les printemps arabes afin de détruire ce qui restait de stabilité au sein du monde arabo- musulman qui ne résiste plus qu’avec le Liban et surtout la Syrie dont le sort ne tient plus qu’à un fil.
Ce monsieur préfère entretenir la division entre les Français musulman et non musulman autour de l’islam en réactivant les peurs de part et d’autres et faisant mine de le rendre compatible à sa vision mondialiste, car comme il le dit la politique étrangère américaine n’est pas à l’égard des musulmans mais à l’égard de certains pays arabes (aux nationalismes trop prononcés en off) en jouant sur les conflits d’intérêts et les divisions confessionnels sous-jacentes au grand bénéfices du projet du grand Israël !